Dans le cadre d’un Meetup organisé par Cozy Cloud le 1er décembre 2016, je reviens sur une histoire de la donnée personnelle (depuis la loi Informatique et Libertés de 1978), de l’asymétrie entre entreprises et individus en terme de données, en passant par le besoin de données pour faire du commerce. J’explique les promesses du Self-Data, en explorant les différents cas d’usages (150 recensés actuellement), au sein du projet MesInfos.

« Une présentation facile d’accès dont on ressort plus intelligent en ce qui concerne les enjeux et difficultés autour de la reprise en main des données personnelles ! »

 

Big data : « Partager le pouvoir des données… avec chacun d’entre nous »

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> L’article dans Le Monde du 14 octobre 2016 (édition abonnés)
> Texte intégral :

Si les données (notamment personnelles) sont tellement utiles aux entreprises et aux administrations, pourquoi ne le deviendraient-elles pas aussi pour vous ? Et si, demain, vous aviez la possibilité d’accéder aux données personnelles qui vous concernent et de les utiliser vous-mêmes, pour accomplir des tâches qui comptent pour vous ?

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Self Data : quels services pour quels usages ?

Article de Marine Albarede, Renaud Francou, Daniel Kaplan, Sarah Medjek, Manon Molins, issu du projet MesInfos de la Fing, paru dans Internet Actu le 26 mai 2015

> L’article intégral

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« Que se passerait-il si, demain, les organisations partageaient les don­nées personnelles qu’elles détiennent avec les individus qu’elles concernent, pour qu’ils en fassent… ce qui a du sens pour eux ? Quels usages, quelles connaissances, quels services, quels risques aussi, pourraient émerger si les individus disposaient, non seulement du contrôle, mais de l’usage de ces données ? »

Ces questions, à l’origine du programme d’expérimentation MesInfos (@Expe_MesInfos) de la Fing, lancé en 2014, font toujours sens, parce qu’elles évoquent notre mise en capacité à agir avec des données, que, trop souvent, les grands acteurs collectent par devers nous, sans nous offrir de grands moyens d’action sur elles. C’est tout l’enjeu du programme Mesinfos : explorer des idées de services, de valeurs et d’usages du « retour » des données personnelles aux individus.

La Fing vient de publier le bilan de ces 2 ans d’expérimentation dans un livret qui rappelle, les enjeux, les pistes, revient en détail sur l’expérimentation elle-même, met en lumière les perspectives et les défis de ce qu’elle a appelé, le « self data » . A cette occasion, nous avons voulu vous faire partager la matière même de ce programme, c’est-à-dire les services imaginés par cette expérimentation, car ils permettent de saisir très concrètement ce que le self data déplace : faire des données de chacun le coeur d’une relation entre individus et organisations, pour que cette relation soit basée sur la confiance plutôt que sur la prédation.